mardi 23 décembre 2008

Les objets inanimés ont une âme, et elle est malfaisante.

Mon ordinateur m'a refusé toute connection pendant 12 heures, au cours desquelles seule l'idée qu'il contient des fichiers assez précieux pour ma future carrière (dans un avenir lointain, apparemment) m'a empêchée de l'attaquer toutes griffes dehors. Car je résiste quelquefois à mes pulsions (j'ai bien dit quelquefois), surtout computeuricides, contrairement à mon marin virtuel que je vis, il y a quelques années, tenter de "changer le fusible" (dixit) de notre vieux MacIntosh en l'incisant délicatement avec une scie à métaux, sur le carrelage de la cuisine, devant le réfrigérateur, et en proférant les inévitables invectives chirurgicales : "nom de Dieu de saloperie, c'est pas un ordinateur -ça marche aussi avec un fémur- de (biiip) qui va me résister, passe le tournevis (femme !)".
Bref, maintenant que j'ai délicatement (moi) réussi à faire fonctionner la bête, je me demande si le processus inverse, appliqué sur l'équipement informatique de mon mari, ne pourrait pas régler pour un bout de temps le petit souci que représente l'addiction grandissante du skipper de Lovict au Vendée Globe virtuel. Il me faudrait un produit de substitution pour passer le cap de la crise... Un Tétris pourrait faire l'affaire...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

L'humour sauve de tout !
Effectivement, sympa un Tétris,plus calme, doux et coloré et ainsi les genoux du papa pourraient abriter tendrement le cadet....

Zygielle a dit…

Oui, mais le Tétris est aussi addictif que la régate virtuelle, sinon plus !