Bula est enfin arrivé en Guadeloupe, comme le prouve le rond rose ci-dessous :
Je m'amuse à imaginer l'équipage titubant sur les pontons, non en raison de leur consommation excessive de spiritueux pendant sa longue traversée (quoique), mais parce que, miroir logique des mésaventures du terrien embarquant sur un navire, le marin souffre du mal de terre.
Le mal de terre peut être terrible, surtout pour moi pour le matelot sujet au mal de mer. La moindre île apparaît, vu de l'eau, comme une planche de salut, mais non. A peine à quai, les pieds plantés sur la pierre ou le gazon, l'équipier naupathe subit un nouveau vertige et de nouvelles nausées, et le monde se met à danser avec autant de constance que sur l'océan. Et ça dure, je vous le promets, parfois plusieurs jours. Vous tomberez donc, lecteurs naïfs tentés par la voile, de Charybde en Scylla : le mieux est de ne pas commencer (après tout, la montagne est belle).

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