mercredi 31 décembre 2008

Voodoo child

B. s'affaire autour d'un repas de fin d'année qu'elle qualifie joliment, pour le moment, de "plus virtuel que le Vendée Globe du même nom". Qu'elle se rassure, la ligne d'arrivée est proche, du moins pour son repas. Nos étonnants voyageurs en sont encore loin. Elle supportera donc, jeune mère courage, les altérations neurologiques qui se manifestent chez son connecté mari, désormais atteint d'anosmie (entre autres amusants symptômes), puisqu'il semble ignorer -je cite- l'urgence sanitaire que représente une couche débordante. C'est sûr, ça énerve. Et comme B. assure à la fois (hum) l'élaboration du repas de fête et le recyclage des déchets de l'industrie alimentaire du petit pot, elle se laisse emporter, c'est bien compréhensible, et imagine déjà le fiasco de sa soirée, bataille rangée entre les vaillants soldats de la marine virtuelle et leurs femmes, bien ancrées dans le principe de réalité, par la force des choses et celle de leurs enfants.

Soutien moral (Non, B. t'es pas toute seule !)
"B., puisque nous sommes entre ricaneurs -à ceci près que je ris un peu jaune, et ce avant même les ripailles du 31, ce qui augure assez mal de mon taux de GGT pour ce début d'année-, paraphrasons ce brave Anacharsis, qui souffrait certainement du mal de mer : trois catégories d'hommes se partagent le monde, les vivants et les morts, et ceux qui vont sur toutes sortes d'eaux. Je confirme mon appartenance à cette catégorie zombiesque lorsque je m'aventure sur les flots (cf. supra "la petite ligne rose"), ainsi que celle de mon mari lorsque sur les cristaux liquides il vogue."

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