vendredi 20 décembre 2024

Diable ! Ta sale manie !

 Argyronète passe actuellement très, très au sud de la Tasmanie.

Je connais la Tasmanie depuis mon plus jeune âge, grâce au diable éponyme, qui a l'époque ne s'appelait pas Taz, mais Claude, comme vous et moi.

C'est lui.

L'aimable bestiole était, dans les dessins animés, capable de boulotter à peu près tout ce qui avait la taille de son vaste gosier. Dans la réalité, le diable de Tasmanie ressemble à un rat géant (de 6 à 8 kg), mais carnivore, a également une gueule au volume impressionnant et est capable d'avaler tout et n'importe quoi, de l'honnête charogne à un stylo Bic.


 La preuve

Et je vous prie de croire que le diable de Tasmanie ne rigole pas. Le marsupial (car c'en est un, si, si, comme le kangourou ou le koala), qui est plutôt solitaire, défend son bout de gras (faisandé) avec une énergie peu commune, et va jusqu'à trucider les convives qui ne lui reviennent pas. Mais les vainqueurs de ces empoignades létales ne sont pas forcément bien lotis, et risquent même d'être bien punis pour leur vilain caractère. En effet, le diable de Tasmanie est actuellement décimé par une cochonnerie de cancer, la tumeur faciale transmissible du diable de Tasmanie, qui passe par morsure d'individu à individu. Si, ça se peut. Les cellules tumorales se comportent alors comme des allogreffes, et c'en est fini en quelques mois du caïd local. Wikipédia vous expliquera tout ça en détail, sur une page passionnante que j'ai ce soir la flemme de résumer. Tout ce que je peux dire, c'est que l'extinction probable du diable de Tasmanie me désole, car j'ai une grande sympathie pour les carnivores mal-aimés. Accroche-toi, Claude !

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