Malgré tout le fiel que j'ai pu déverser ici sur la Corse (ou plutôt ses occupants), l'île présente la qualité de ne pas faire partie des contrées qui jamais miraculeusement ne reverdissent.
La pluie a en effet cueilli l'Equipier sur le tarmac de Figari. A l'heure où j'écris ces mots, le ciel est, par-dessus mon toit, très bleu et calme. Des grues y passent, ignorantes de ce qui les attend plus au sud, et porteuses d'une traduction approximative (grou-grou-grou) du conjugal bonjour que je les charge d'adresser à mon mari si elles s'égarent le long des côtes méditerranéennes.
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