lundi 9 février 2009

Les Bermudes, aaaah.... (de plus en plus fort)

Ces considérations techniques mises à part, il nous reste le recours au bon sens. Expliquer les disparitions, dans une zone aussi hostile géographiquement et climatiquement que le triangle des Bermudes, peut être fort simple si l'on se rallie à une hypothèse socio-éthologique.
En effet, il est curieux de constater que personne ne disparaît avec une fréquence aussi élevée du côté des Malouines ou des îles Féroë. Normal, me direz-vous, il y a beaucoup moins de monde par là. Et personne ne se soucie de la disparition d'une dizaine de saumons sauvages ou de quelques canards brassemer cendrés.
Certes, la statistique est reine. Mais tout de même. Imaginez ce brave Charlie Papatango, porté internationalement disparu et pleuré de ses enfants et de sa veuve qui a tout de même refait sa vie avec un éleveur de cockers du plateau de Langres après quelques années de recours juridiques lui ayant assuré la monogamie en même temps que sa part d'héritage.
Charlie, lui, coule une retraite béate sous la toile de son parachute, nourri de pina colada, de banane plantain et de langouste grillée, tranquillement assoupi sous l'azur pommé de nuages amicaux, à l'ombre aléatoire des cocotiers bercés aux vents tièdes des Tropiques.

2 commentaires:

Boggy a dit…

Ca y est je t'ai reconnu Zygielle. Ton style t'a trahi, tu est Pierre Desproges!

Zygielle a dit…

Ha ? Non.