dimanche 15 février 2009

Et l'amer effacé sur les Sables...

Il se fait tard et je n'aurai bientôt plus aucune raison de raconter ma vie lentement déroulée entre cet écran et celui auquel je tourne le dos. Quelques bords encore, et Lovict s'échouera sur les Sables, comme une baleine inexpérimentée.
Mais tout de même, on peut encore s'amuser. Par exemple en observant la course folle de Bob Cramer, irrésistiblement attiré, il y a quelques heures, par la pointe de Penmarch, sans doute à la suite d'une panne de GPS. Son changement de cap au dernier moment pourrait laisser accroire que cette trajectoire est sous-tendue par une stratégie nautique longuement réfléchie. A d'autres. Les laborieux qui gèrent la remontée vers l'arrivée à coups de virements de bords serrés lui dameront le pion. De toute façon, ça ne trompe personne, il était forcément devant le slalom de Val d'Isère.

4 commentaires:

Boggy a dit…

Et la mer et l'amour on l'amer pour partage.
Et la mer est amère, et l'amour est amer.
L'on s'abime en l'amour comme en la mer.
Car la mer et l'amour ne sont point sans naufrage.

Zygielle a dit…

Que c'est beau, je ne connaissais ni le poème, ni l'auteur, bien que le dernier vers soit subtilement bidouillé.
Un des rares poèmes que je vais bientôt savoir par coeur.
Merci, Boggy !

Boggy a dit…

Je l'ai écrit de tête. C'est des vieux restes du bac de français. Donc ça fait... ça fait... pffff c'est trop loin. La version originale m'intéresse si tu l'a trouvée.

Zygielle a dit…

http://www.bacdefrancais.net/etlamer.php

Pour moi, le bac français, c'était "la chanson du mal-aimé". Pareil pour mon mari. C'est pas beau, ça ?