samedi 14 février 2009

Le déconstructivisme aura mon blog.

L'avantage, avec le VGV, c'est que c'est un banc d'essai éminemment formateur. Maintenant que le skipper d'Inderweltsein a révélé ses petits secrets, tout le monde va pouvoir améliorer ses performances. C'est vrai, il suffit d'un rien, pour arriver en tête : lire Heidegger, passer deux heures à étudier les cartes à chaque changement de météo, être "légèrement" (je cite) insomniaque. Pour l'insomnie, pas de problème, un bon robusta ou quelques litres de Red Bull feront l'affaire. Pour Heidegger, fastoche, Wikipédia est là si tu comprends pas. Par exemple, vous y lirez, à propos du grand Martin : "(..) le tournant historial de la pensée de Heidegger, devenant une « méditation de l'histoire de l'Être », entendue au sens d'un génitif subjectif, comme « l'histoire de la métaphysique occidentale » en laquelle l'Être se dispense en se retirant (..)".
Vous n'avez désormais plus aucune raison d'être aussi ignare que moi en matière de philosophie.
Reste la question des deux heures consacrées à l'étude minutieuse du bulletin météo en vigueur entre Shanghai et Fukuoka. Ca fait long, surtout dans une 205 garée devant le Old Mac Dougall Had A Farm de Châtellerault. A l'heure où on est supposé, malgré l'hypoglycémie, représenter les forces vives de son entreprise. Et assurer les versements réguliers de la pension alimentaire. Car, avantage non négligeable pour qui a décidé de remporter le virtual VOR, vous êtes célibataire depuis le dernier VGV. Au moins un point positif, tous les marins ne peuvent pas en dire autant.
L'existentialisme prend décidément une tournure amusante, dans la vie-rtuelle.

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