mercredi 14 janvier 2009

Ma Madeleine, c'est mon Amérique à moi

Malgré mon alléchante proposition de location-vente de son mari, B. ne se manifeste pas (tant pis pour elle, qui voulait rentabiliser son mari, elle est passée à côté d'une bonne affaire). Je vais donc me trouver dans l'obligation d'attaquer toute seule la face nord de la pile de linge, qui a tout de celle de l'Eiger (surtout le côté mortel de la tâche) et comme vous pouvez l'imaginer, cela me réjouit. Mais bon, on ne peut pas demander à tout le monde de vous prêter son bien le plus cher. Nos biens les plus chers -entendez ce groupe nominal comme vous le souhaitez, Bertille aura en tout cas des choses à dire- ont passé le Cap Horn. Lovict a réussi l'exploit de s'engager dans le passage de Drake sans se laisser embarquer par le courant circumpolaire antarctique, ses vents, ses vagues, et sans s'échouer sur une roche perdue, dans ces eaux où se désagrège l'Amérique du Sud. Vu d'ici, c'est-à-dire devant un ordinateur que je ne maîtrise pas, équipé de Vista que je hais, le Horn ressemble à ma madeleine Royale Grosjean que j'ai (quelle brêle !) laissé trempouiller trop longtemps dans le thé aux catéchines anti-cellulite, parfum ananas. Même pas peur.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

bravo, bravo, j'adore to,n écrit, si fluide, si récurent, si....trop forte...je reviendrais souvent te lire.
sylvain
tahitifun sur le vgv

Zygielle a dit…

Encoooooore !